Caler sa respiration sur son rythme de course n’est pas toujours aisé. Vous connaissez certainement cette désagréable sensation d’être en apnée en plein effort, prête à imploser. Tout est normal, c’est le lot des débutants en général ! La respiration pourrait aussi être à l’origine du point de côté qui nous gâche une séance d’entraînement ou une course. Respirer en courant s’apprend, c’est même le cap obligatoire que vous devrez passer pour obtenir un véritable confort de course et progresser.

Appliquez ces quelques conseils et vous vous envolerez lors de vos prochaines séances de running

  1. A un rythme lent, inspirez par le nez et expirez par la bouche
  2. Respirez naturellement sans vous focaliser sur la respiration
  3. courir-et-respirer-2Respirez amplement de manière à pouvoir parler
  4. Respirez le plus régulièrement possible
  5. Portez l’attention sur vos sensations
  6. Relâchez-vous lorsque vous expirez
  7. Gardez vos épaules basses sans pour autant avoir vos coudes près du corps
  8. Expirez plus longuement que vous n’inspirez (pour éviter les points de côtés !)
  9. Votre souffle doit commander votre foulée. Avec l’expérience vous synchroniserez le rythme de votre souffle sur le rythme de vos foulées (ex : 2 à 4 pas par inspiration, 2 à 4 pas par expiration)
  10. Lorsque le rythme s’accélère au point de ne plus pouvoir parler, préférez expirez puis inspirer par la bouche.

De manière générale et particulièrement pendant un effort intense, allongez volontairement votre expiration de manière à laisser l’inspiration revenir le plus naturellement et passivement possible. L’objectif est de bien vider les courir-et-resp-2poumons pour laisser la place à un air neuf d’entrer.

Ces conseils sont valables pour tout type d’exercice cardio-vasculaires.

Si vous avez à fournir un effort, lors de vos exercices de renforcement musculaire ou lorsque vous devez soulever une charge, pensez systématiquement à expirer sur l’effort afin de protéger votre périnée. L’expiration libère la pression abdominale et n’entraîne donc pas de pression sur le muscle du périnée qui, à force de répétitions maladroites, finit par être fragilisé au point de provoquer parfois des petites fuites urinaires.

Pas si anodin la respiration, n’est-ce pas ?